Nouveau personnage BCU - Benedict Cumberbatch

Célébrité sur l'avatar : Benedict Cumberbatch Personnage Inventé, Scénario, ou Prédef' ? : J'ai totalement inventé ce personnage. Crédit de l'avatar : (icon) FlawlessJK (avatar) Summer

•• Pseudo/prénom : Sophie/Summer
•• Âge : 20 ans
•• Des remarques sur le forum ? : Je suppose que je vais dire ce que je dis à chaque fois. C'est un endroit très convivial où il fait bon venir pour se détendre et pouvoir écrire en toute tranquillité.
•• Te sens-tu un peu perdu(e) ? : Depuis plus de trois ans que je suis là, ce serait presque un comble, non?
•• Double compte ? : Non
•• Déjà inscrit ici ? : J'ai été Maria O'Berkeley pendant 3 ans
•• Fréquence de connexion : 5/7 (je me laisse le weekend en suspens avec le boulot que j'ai)
•• Exemple de rp :

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•• Mot de passe :

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CONSIGNES

Mars 1979
« Jenna, où est encore passé Nick ? »
« Cesse donc un peu de crier, Timothy, veux-tu ? Il est dans le jardin. Il me semble qu’il cherche un trésor, si j’ai bien compris. Je pense que ça va le tenir occupé pendant un moment déjà. »
« Tient donc un peu ton fils, Jenna ! »
La jeune femme de trente ans leva les yeux au ciel pour ensuite jeter un coup d’œil par la fenêtre de la cuisine où elle aperçut son fils de deux ans et demi agenouillé sur la pelouse, examinant chaque parcelle de terrain dans l’espoir d’un indice lui permettant de devenir aussi riche que ce pirate qu’il avait vu à la télévision la veille au soir. Lui aussi, un jour, serait un fort et grand pirate craint de tous et de toutes !
Il fallait dire qu’à cette époque de l’année, Leeds était tout ce qu’il y avait de plus agréable pour les enfants. La douceur du printemps était de retour, et la nature reprenait doucement ses droits. De quoi ravir un enfant comme Nick Clark.

Juillet 1987
« Joyeux anniversaire, Nick. »
« Merci, papa. »
Comment était-il seulement possible qu’un père et son fils ne s’entendent plus alors que l’enfant en question n’a que douze ans ? Voilà des mois que Jenna se posait la question sans jamais avoir la possibilité d’y répondre. Il y avait réellement un problème, mais comment réussir à faire en sorte que son petit garçon se confie à elle ? Qu’avait-il bien pu se passer entre son père et lui à Noël dernier, avant que toute cette comédie ne commence ?


Janvier 1990
« Lâche-moi ! »
« Arrête ton cirque, Nick ! Tu rentres TOUT DE SUITE ! »
Timothy Clark attrapa brutalement son fils de quinze ans par le bras et le traîna de force à l’intérieur de la maison, ne désirant plus se montrer en spectacle une minute de plus. Cette fois, Nick avait été beaucoup trop loin, tout ceci ne pouvait plus durer. Ce gosse devait être maitrisé !
« Espèce de petit con ! Comment as-tu pu balancer des horreurs pareilles à ta mère et moi ? »
« C’EST DE TA FAUTE ! TU ES UN MENTEUR ! »
La gifle siffla dans l’air entraînant un silence immuable. Nick, horrifié dévisagea son père avant de s’enfuir vers la porte de derrière, bien décidé à ne plus jamais remettre les pieds dans cette maison et ne plus jamais voir cet infâme personnage qui lui servait jusqu’alors de père.

Février 1990
« Dieu soit loué ! Je l’ai trouvé, il est là ! »
Jenna Clark prit son fils frigorifié dans ses bras, pleurant à chaudes larmes, pensant ne jamais revoir l’être qui lui était le plus cher au monde. Voilà un mois que Nick avait quitté la maison après que son père l’ait giflé. Durant un mois entier, le jeune Clark avait vécu comme il pouvait, dormant la majeure du temps dehors, alors que les températures ne dépassaient pas le zéro degré Celsius et ce, dans le meilleur des cas. Sensiblement amaigri, le jeune garçon de presque quinze ans fut emmené aux Urgences juste après avoir été retrouvé par sa mère et des amis.
(…)
Lorsque les médecins l’eurent déclaré hors de danger, sa mère avait été autorisée à le voir dans sa chambre.
« Il est parti ? »
« Il est à la maison, Nick. »
« Je ne veux plus le voir, maman. »
« C’est ton père, chéri. »
« C’est un menteur, il croyait que personne ne le verrait. »
« Ce que ton père a fait avec cette femme ne regarde que lui et moi, tu m’entends ? Ne t’en occupe pas, je vais régler ça moi-même. Le plus important c’est que tu sois en vie, Nick. »
La semaine d’après, alors que Nick rentrait finalement chez lui, il croisa le regard froid de son père, une valise dans chaque main.

Septembre 1993
« Tout ira bien maman, je te le promets. »
« Mon petit, mon tout petit. Tu n’as que dix-huit ans. »
« Je ne vais pas loin, je reviens tous les weekends, tu le sais bien. »
En ce mois de Septembre 1993, Nick Clark faisait sa grande entrée à l’Université de Leeds, pour entamer des études de Médecine. Non que l’idée l’enchantait comme jamais, seulement il savait que cela rendrait sa mère fière de lui, sans oublier qu’il aurait tout le loisir de se rendre dans les laboratoires et de tenter de nouvelles combinaisons chimiques sans avoir à craindre la réaction de Mister Phillips, son ancien professeur de chimie au lycée.


Décembre 1995
« Eh, Spock ! Où tu vas comme ça avec ta valise ? »
« Je dois rentrer à Leeds. »
« Mais…mec, les examens commencent dans une semaine ! Tu ne vas quand même pas partir maintenant ? » John Miles était l'un des rares étudiants de Cambridge que Nick appréciait. Ce qu'il appréciait cependant moins, c'était ce surnom dont il l'avait affublé à leur rencontre lorsqu'il lui avait fait une petite démonstration de ses talents d'observateur avéré.
« Ma mère est morte, Miles. »
La nouvelle était tombée la veille. Son père, à qui il n’avait pourtant pas parlé depuis des années était parvenu à se procurer le numéro de téléphone de la chambre où logeait Nick à Cambridge pour lui annoncer la terrible nouvelle. Arrête cardiaque. Un fléau qui n’aura duré que le temps de quelques secondes selon lui. Il avait haït chaque seconde passé au téléphone avec son père, mais ce qu’il haïssait plus encore c’était le fait de ne pas avoir été présent pour les derniers instants de la femme qu’il aimait.


Mars 1999
« Viens, je sais que tu en as envie. »
« Nicky, tout ce que tu veux, c’est perdre ta virginité pour paraitre plus ‘cool’ auprès d’Hillary et Victoria parce que tu ne veux surtout pas qu’elles apprennent que tu l’es encore à 20 ans. La vitesse de ton pouls et tes pupilles dilatées démontrent cependant que je ne te laisse clairement pas indifférente, mais le rembourrage de ton soutien-gorge et la longueur de ta jupe me font clairement comprendre que tu cherches à montrer une facette de toi qu’on pourrait caractérisée de facile. Or, je ne couche pas avec les filles comme toi. Bonne soirée, Nicky. »
Voilà comment s’était conclue sa première ‘histoire’. Son radicalisme, son cynisme mais surtout son œil pour le détail faisait de lui l’homme à abattre de Cambridge. Ayant parfaitement conscience du nombre de personnes qu’il s’était mis à dos depuis son arrivée dans cette université, Nick ne s’était cependant jamais senti en danger. Jusqu’à ce soir-là où après qu’il ait fait son constat quelque peu déplacé auprès de la jeune Nicky Lewis, deux gorilles ne lui fassent regretter ses paroles dans un coin. Le lendemain, Clark prenait des cours de kung-fu.


Mai 2000
« Clark, dans mon bureau ! »
Alors qu’il était en pleine expérimentation dans le laboratoire numéro deux, l’un de ses enseignants vint le chercher. Ne rechignant pas, Nick le suivit. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit assit dans l’un des sièges du bureau de son enseignant un inspecteur de Scotland Yard.
« Mr Clark. » Avait-il dit en se levant dans le but de lui serrer la main. « On m’a beaucoup parlé de vous. »
Deux heures plus tard, il était escorté par la police sur une scène de crime.
La même année, il fut diplômé en criminologie sortant de Cambridge premier de sa promotion avec les honneurs.

Septembre 2000
« Toutes mes félicitations, Mr Clark, et bienvenue à Oxford. »
Une franche poignée de main conclut une discussion de deux heures sur les conditions d’embauche du jeune homme de vingt-cinq ans et tout fraîchement diplômé au sein de l’université d’Oxford, l’une des plus prestigieuses.
Le trois pièces avait été de rigueur en ce jour particulier, la coiffure impeccable aussi. Et aussi étrange que cela ait pu lui sembler au départ, Nick dû rapidement reconnaitre qu'il ne tarda pas à se faire à ce look qui devint le sien au fil des mois. La classe à la British, dit-on.

Janvier 2013
« Bienvenue en Californie, Mr Clark. J’espère que notre échange universitaire vous apportera autant que je souhaite qu’il apporte à notre université ainsi qu’à nos étudiants. » La directrice de Berkeley, Maria O’Berkeley l’avait accueilli dans son bureau à peine fut-il arrivé.
Dans quoi s’était-il embringué exactement ? La Californie. Lui qui tenait tant à son île britannique, le voilà qui se trouvait dorénavant aux États-Unis. Si on lui avait dit qu’il finirait un jour ici, à San Francisco qui plus est, il n’y aurait sans doute pas tellement cru. Mais après tout, cela ne pourrait qu’être bénéfique ! Quoi de mieux qu’en savoir plus sur la population d’un état aussi important que la Californie ? Ce séjour lui semblait parfaitement alléchant.